Economie et finances

 

L'ETAT ET L'ECONOMIE.

Pour le PSC, le rôle de l'Etat dans la satisfaction des besoins et de la réalisation du bien-être social des citoyens est indispensable. Ainsi, il entend promouvoir tous les investissements publics et privés pour une production des richesses.

Au vu des tâches immenses et aux défis à relever pour sortir notre pays du sous développement dans lequel il semble s'engluer, le PSC pense que l'intervention de l'Etat sera utile et déterminant pour toute politique de développement lorsque l'ampleur des moyens nécessaires de mise en oeuvre dépasse les ressources des investissements privés.

En ce qui concerne le secteur public, le PSC entend doter notre Etat des outils nécessaires et des infrastructures pour une amélioration maximale des possibilités économiques et sociales de tous les citoyens.

En effet, notre pays étant un pays qui constitue à la fois un énorme marché et un grand chantier, le PSC pense mettre en oeuvre les meilleures conditons pour favoriser les investissements étrangers car leur apport dans notre économie est souhaité et indispensable.

Aussi, le PSC considère qu'il n'y a pas de véritable économie sans industrie, ainsi il entend donner sa priorité à la construction d'un tissu industriel de transformation qui permttra d'obtenir une valeur ajoutée sur les produits locaux naturels et agricoles.

Dans ce cadre, la politique de promotion du développement des PME sera menée afin de doter notre pays des artisans et des entrepreneurs capables de générer les emplois, d'approvisionner des marchés locaux ainsi que la mise ne valeur des produits locaux.


3/ 2. L'ENERGIE ET DE L'ELECTRICITE.

L'absence de l'énergie constitue un obstacle majeur au développement de notre pays, pour le PSC ce secteur constitue une des priorités. Il est regrettable de constater qu'en dépit d'immenses potentialités que regorge le pays, la production de l'électricité ne puisse pas couvrir l'entièreté de notre territoire national.

Pour le PSC, il est inacceptable qu'après trois décennies depuis la mise en marche du barrage hydroélectrique d'Inga que plusieurs centres urbains, localités sur l'étendue du pays puisse souffrir de carences en fourniture de l'électricité et de delestage.

Des investissements conséquents devront être consentis dans ce secteur afin de combler le retard de notre pays. Pour ce faire, le PSC pense que l'Etat devra s'investir pour mettre les ressources nécessaires au développement de la production énergétiques et la production de l'électricité en créant plusieurs autres petits barrages à intérêt provincial et local.

Il en est de même de l'action urgente de relancer le secteur pétrolier qui est un des secteurs parents pauvres de l'économie nationale. En effet, en dépit de l'étroitesse de notre ouverture sur la mer, la RDC, notre pays n'a pas bénéficié du boum pétrolier comme beaucoup de nos voisins. Des prospections sur l'ensemble du territoire méritent d'être envisagées et entreprises afin de développer l'exploitation du pétrole.

 

3/ 3. AGRICULTURE.

La faim et l'insécurité alimentaire sont des problèmes aux dimensions indécises qui risquent de persister, voir de s'aggraver de façon dramatique dans notre pays si des mesures énergiques et concertées ne sont pas prises de tout urgence. En effet, en tenant compte de nos potentialités agricoles et les ressources naturelles que notre pays regorge, le PSC pense que les capacités productives des populations devraient être mobilisées ainsi que des technologies nouvelles.

Encore faudrait-il impulser dans ce secteur des nouvelles politiques du développement agricole et imaginer à construire un nouveau cadre commercial qui faciliterait les échanges équilibrés sur le plan du commercial international afin qu'il ne puisse pas annilhiler tous les efforts consentis sur le plan national.

 

Un vrai défi, estime le PSC car il faut dans ce secteur penser en même temps la combinaison des paramètres mondial et national; agriculteurs et société globale; production, sociétés rurales, territoire et environnement; politiques et moyens financiers à mobiliser car la sécurité alimentaire est considérée dans cette perspective comme la fin de la faim et cet objectif est une première priorité.

Le PSC reste convaincu que seule la politique de l'autossuffisance alimentaire non pas comme un slogan creux mais un objectif prioritaire peut donner à manger à tous et résoudre le problème de l'alimentation. Il est inconvenable que malgré l'immensité de notre pays et les potentialités agricoles considérables qu'il regorge que notre peuple ne puisse pas manger à sa faim.

Le PSC constate avec regret que dans ce secteur, il n'y a pas eu de
politique volontariste. Il est inacceptable qu'un seul de nos enfants soit mal nourri ou souffre de carences alimentaires alors que notre pays possède tout pour lui assurer une alimentation normale. La politique menée jusqu'à alors a eu un impact extraordinairement négatif dans ce secteur vital de notre économie puisqu'il touche la subsistance même de notre peuple.

Le PSC estime que le secteur agricole devrait bénéficier des investissements conséquents et des mesures incitatives et des solutions sont à notre portée. Dans le secteur forestier, par exemple, les richesses considérables que notre pays possède représente un important gisement d'activités et d'emplois et l'état devrait oeuvrer en partenariat avec le secteur privé pour accroître sa production en tenant compte certes des impératifs environnementaux.

Le financement de l'agriculture comme secteur économique le plus important devrait être une préoccupation pour l'Etat qui devra orienter sa politique pour l'accroissement de la production agricole et sauvegarder des sociétés rurales dont les migrations dans les centres urbains bouleversent les plus souvent les équilibres démographiques.

Ainsi, le PSC entend mettre à la disposition des producteurs agricoles les informations concernant les outils de production et les moyens de transformation des produits ainsi que les facilités financières capables à aboutir à l'accroissement de la production argicole et susceptible de permettre aux agriculteurs et aux paysans de vivre de leurs activités. La politique menée pendant des années a abouti à sacrifier les intérêts des masses rurales. Il est un devoir de l'Etat de réhabiliter le secteur agricole.

Le PSC pense que dans ce domaine, une fois les besoins identifiés, il revient au politique d'élaborer une vision prospective, secteur par secteur et tous  les besoins pris en compte et soumis à un examen sans complaisance afin d'aboutir à un avenir choisi et non à une fatalité.

Le plus souvent dans notre pays, les politiques agricoles menées ont été des effets d'annonce et souvent accompagnées des slogans creux ayant des objectifs anesthésiques de séduire les populations rurales et à les maintenir  dans leur sommeil dogmatique de la résignation.

Ainsi, pour remédier à la situation de pénurie alimentaire chronique, le PSC entend mettre en oeuvre des alternatives essentielles afin de doter les populations rurales le monopole du pouvoir vert en initiant la politique de modernisation de l'outil de travail favorable à l'essor industriel.

Il y a en effet plusieurs raisons qui incitent à l'optimisme, notamment le fait que notre pays a des bonnes terres incultes et fertiles à mettre en valeur, des progrès techniques et scientifiques à diffuser, des recherches agronimiques à poursuivre, une formation technique à favoriser.

Ce qui manque, c'est la volonté politique et la mobilisation des capitaux à investir en faveur du développepment agricole. En effet, notre pays a bénéficé, à plus d'un titre, de l'aide extérieure sur le plan bilatéral et multilatéral mais mal ciblée et détournée à d'autres fins, cette aide extérieure n'a pas produit les effets escomptés.

Pour le PSC, malgré l'état actuel des choses: le déficit alimentaire, conséquence des politiques erronées et inadaptées dans un passé plus récent, il est permis de faire le pari de l'autosuffisance alimentaire car il serait moralement inacceptable et objectivement absurde et politiquement dangereux de pas entreprendre dans ce secteur vital en érigeant le mur de l'indifférence.

A cet égard pour relever le défi, le PSC prend l'engagement de mener une politique qui fera accroître à la fois la production et la productivité agricoles, d'investir une bonne partie du budget national à l'agriculture, tout en ayant comme objectif à long terme de consacrer dix pour cents du budget à cet effet.

Cet effort, permettrait d'améliorer les conditions de vie des populations et de créer la valeur ajoutée nécessaire à la croissance du PIB, avec des effets induits importants sur les secteurs secondaires et tertiaire.

Pour cela, le PSC estime que la maîtrise de l'eau s'avère essentielle et ce n'est pas cette ressource qui nous fait défaut. En effet, les rendements de l'agriculture irriguée sont trois fois plus élevées que ceux de l'agriculture pluviale. Or, notre pays, selon les estimation n'utilise pas suffisamment les réserves d'eau abondante et disponible sur les terre arables. C'est une technique qu'il faudrait à tout prix vulgariser.

C'est dire, l'urgence qu'il y a à investir des moyens colossaux dans la construction de puits, de petits canaux d'irrigation et de drainage, ainsi que des barrages simples au niveau des villages. Ce faisant, il serait souhaitable de conjuguer les efforts en menant une politique de partenariat avec la FAO et divers organismes financier internationaux.

Dans cette politique d'autosuffisance alimentaire qui est le fondement de l'optimisme et de l'espoir, l'accent sera mis sur des programmes d'intensification de variétés à haut rendement et de développer dans un premier temps la petite production animale (avicole, ovine, caprine, porcine) ainsi la pêche artisanale et l'aquaculture.

Aussi, comme dans cette politique du développement agricole, le PSC considère que l'on ne peut pas ignorer les attaques des ravageurs et les maladies qui déciment plantes et bétail. A cet effet, des politiques de prévention et de réponse rapide contre les ravageurs et les maladies transfrontières des animaux et des plantes devraient être mises en place en coordination avec les organisations internationales.

Toutes les mesurer nécessaires seront prises afin d'éradiquer la faim et à ce sujet, ce n'est pas le moindre défi, il faudra construire des infrastructures rurales (routes, moyens de stockage et de conditionnement, marchés, etc .) pour permettre aux agriculteurs et aux paysans de disposer des matières premières modernes et de commercialiser leurs produits avec beaucoup de facilité. Bref, l'agriculture est un secteur d'avenir car notre pays dispose d'immense atouts, parmi lesquels ses ressources naturelles et un marché intérieur qui va atteindre plus de 60 millions d'habitants.

 

3/ 4. LE TRAVAIL ET L'EMPLOI.

L'on ne saurait cesser de sonner l'alarme sur la situation dramatique que vit le peuple congolais, privé de tout mais principalement du travail et de l'emploi. Il est urgent pour notre peuple de lier la lutte pour la démocratie, les libertés politiques et publiques à la lutte pour les droits économiques, sociaux et culturels.

 

Il est aussi urgent, estime le PSC de s'attaquer à la racine du mal: la démobilisation et la résignation. Loin d'être un combat qui serait réservé à la puissance publique seule, il s'agit d'une mobilisation de l'ensemble du peuple, des forces vives à travailler dans la synergie afin de créer un environnement favorable à la création de l'emploi.

Certes la situation économique ne vient malheureusement pas compenser cet état de fait. Bien au contraire. A cause du conflit armé qui a eu cours dans notre pays, la situation s'est aggravée, jour après jour, et plonge un nombre croissant de congolais dans la misère, et plusieurs plans d'ajustement structurel n'y ont pas apporté des améliorations.

Cette crise économique et sociale déchire ainsi de plus en plus un tissu social déjà fragilisé par l'absence de rigeur, de cohérence et d'intelligence. Ceci a pour incidence sociale immédiate que les espoirs des populations sont réduits comme de peau de chagrin car des dizaines de milliers de gens sans activité renforcent à vive allure chaque année les rangs des chômeurs, des précaires et des pauvres.

Or, dans le temps, les populations abandonnées à elles mêmes s'investissent dans le secteur de l'informel et partout, on travaille dans l'ombre en s'investissant dans des activités invisibles qui échappent à toute quantification économique et à l'autorité de l'Etat.

Ce travail donné pour rien, jour après jour n'entraîne pourtant aucune reconnaissance financière et sociale. Il n'est estimé par personne, n'est inclus dans aucun indicateur économique, ne rémunère pas de capital. Par conséquent, il est réputé ne rien valoir et pourtant, il fait vivre tout un pan voir la quasi totalité de la population.

Confronté à une urgence vitale, le PSC pense que notre pays devrait s'atteler à trouver des réponses aussi urgentes que prioritaires devant le défi du manque d'activités et le fait que les gens sont sans travail dans une société. Comment faire lorsque la société ne donne pas d'emploi ou comment aider les populations, les masses laborieuses à créer leur propre emploi? Voilà des questions pertinentes qui nécessitent des réponses adéquates et urgentes.

En effet, le travail est la source de bonheur pour tous et l'avenir du pays dépend de l'ardeur au travail et de la qualité de celui-ci. La tendance générale enregistrée au cours de ces dernières années dans notre pays accuse une nette régression et un relâchement inquiétant de l'effort productif.

Devant l'accrue du chômage, il y a lieu de d'affirmer sans ambages que la Nation congolais est en péril. Parmi les causes de cette régression de la productivité, il y a le relâchement de la discipline, le détournement des fonds publics.

Le PSC constate avec regret que l'Etat qui devrait être un moteur dans la relance de l'activité économique créatrice d'emplois est privé de ses moyens d'action.

En effet, il n'est un secret pour personne que la gestion des finances publiques laisse à désirer. Elles sont victimes du gaspillage et de la concussion  généralisée et encore , dans cette incurie, les recettes de l'Etat sont sacrifiées à la prévarication en tous genres: l'enseignement des personnes sans qualification pour des raisons inavouées, l'absence de politiques sociale et salariale susceptibles de stimuler l'enthousiasme au travail, la fuite des cerveaux.

Le PSC se propose de prendre des mesures efficaces, notamment dans l'assainissement des finances de l'Etat. Pour y parvenir, un effort important que représente un tel assainissement passe par une gestion vigilante des recttes de l'Etat et de politiques de relance de l'outil de production.

Devant cette situation inadmissible et préoccupante, le PSC estime qu'il est nécessaire que la vie économique reprenne peu à peu son cours normal; c'est-à-dire que les opérateurs privés relancent leurs affaires. Aussi, par souci de rationalisation, le PSC s'engage à mettre en oeuvre des politiques d'incitation économique et il faut aussi que les administrations de l'Etat soient remises en ordre, en particulier celles des finances et des douanes.

Sur ce, le PSC tient à mettre en place des mesures rigoureuses de manières à ce que l'argent de l'Etat rentre effectivement dans les caisses de l'Etat et ne soit pas détourné par des gens, à fortiori des fonctionnaires, corrompus ou des acteurs économiques véreux.

Ceux-là, estime le PSC, devraient subir les rigueurs de la loi et servir d'exemple afin qu'il y ait plus des moyens de contourner le recouvrement de l'impôt et les droits de douane d'une part et d'autre part, que les gredins cessent de s'enrichir sur le dos du peuple en privant l'Etat de ses moyen d'action pour résorber le chômage.

Cette politique draconienne de mobilisation des recttes pour la relance économique et cette remise en ordre général de nos affaires poursuivra un autre  objectif: redonner confiance aux investisseurs étrangers et susciter à l'extérieur l'intérêt pour la RDC.

A côté des mesures destinées à restaurer la confiance et à favoriser la consommation, il y a un certain nombre de dispositions qui mériteraient d'être prises pour une la valorisation du travail en mettant chaque personne à sa place, en instaurant une politique salariale susceptible de favoriser le bien-être social et en développant l'enseignement professionnel.

Dans la même lancée le PSC s'engage à revaloriser le travail agricole de manière à ce que l'agriculture dans ces multiples secteurs puisse prendre sa place dans le développement national.

Le PSC propose l'instauration d'un plan permettant la création d'emplois, notamment l'accent sera mis sur la création et la promotion des petites et moyennes entreprises dont tout les économistes reconnaissent le rôle moteur dans la création d'emplois.

Le PSC entend s'investir dans ce qui présente de nombreux atouts. Souvent dotées de structures légères, les PME sont capables de s'adapter rapidement aux évolutions du marché . Elles ne réclament pas, non plus, une immobilisation de capital trop importante.

Pour le PSC, les PME jouent un rôle fondamental sur le plan économique et social dans la cohésion de la Nation en formant un tissu social et solidaire fondé sur leur proximité avec la population et leur répartition sur l'ensemble du territoire national. Le PSC tient à soutenir le développement de ce secteur avec autant d'énergie car elles constituent une opportunité et une chance réelle pour la RDC.

Cependant, le PSC est conscient des difficultés administratives qui découragent bon nombre de nos compatriotes qui veulent entreprendre. Le rôle d'un entrepreneur est de créer de la richesse et des emplois, il est de développer son affaire et de la gérer convenablement, non de nourrir une bureaucratie envahissante.

Dans notre pays, la moindre des démarches administratives est devenue inutilement compliquée. Pour le PSC, les procédures seront dons allégées et simplifiées. Tout ce qui peut freiner l'activité économique sera abandonné et de manquements sévèrement sanctionnés.

Le PSC s'engage à tout mettre en oeuvre pour mobiliser toutes les énergies afin de les consacrer à libérer les forces productives de la RDC. En effet, notre secteur économique dans sa majorité a souffert de l'étatisation excessive. Le PSC pense qu'il est temps de renoncer définitivement à cette économie administrée qui compte plus d'inconvénients que d'avantages, qui protège des situations acquises plus qu'elle n'encourage l'initiative solidaire aux problèmes de la collectivité nationale.

Enfin à ce sujet, le PSC réaffirme qu'il est convaincu que seule l'économie de marché et solidaire peut offrir la capacité d'assurer le bien-être du plus grand nombre en créant une richesse nationale dans des conditions plus saines et que le rôle essentiel de l'Etat sera, en amont à s'investir dans le secteur des infrastructures où il est le seul, pour le moment, à avoir les moyens et la volonté d'investir.

3/ 5. LES VOIES ET MOYENS DE COMMUNICATION.

Après tant d'années d'inertie et de gabegie, les voies et moyens de communication n'ont pas bénéficié des investissements ni des équipement à la mesure des besoins dans ce secteur plus que vital pour l'économie nationale. L'état déplorable des infrastructures surtout routières est manifeste.

Les routes sont désormais impraticables, faute d'entretien. Le Constat est amer dans ce domaine et pourtant tout le monde s'accorde à dire qu'il est un secteur prioritaire sans lequel le développement socio-économique serait un vain mot et un slogan creux. C'est pourquoi, pour le PSC, le développement et la réhabilitation des voies de communications constitue une préoccupation principale pour le présent et le futur de notre pays.

Eu égard à l'importance des infrastructures et des équipements routiers qui relient les différentes provinces et collectivités et c'est par eux que transitent des marchandises, les productions agricoles, les biens nécessaires à la vie de tous les jours dans les centres urbains et localités rurales.

Sous l'équateur, la saison des pluies d'octobre à mai, provoque rapidement des dégâts importants. La pluie les noie, les défonce, les creuse et, peu à peu, les herbes, la forêt les envahissent, bref, la nature prend l'avantage sur le travail de l'homme.

Pour le PSC, la RDC, notre pays, est à l'image des ses routes en plein délabrement. Une certaine opinion commence même à se demander s'il est  encore en Etat. Dans les textes, oui, mais dans les faits, il commence à poindre de doutes.

La première mesure et l'urgente est de doter notre pays des infrastructures routières et des voies ferrées afin de désenclaver notre pays et les provinces. Un accent sera mis aussi sur le développement secteur du transport fluvial et aérien.

En ce qui concerne les transports des personnes. C'est la catastrophe. Les gens marchent à pied, faisant des kilomètres de fois avec des lourdes charges. Aucun pays ne peut tolérer longtemps ce genre de situation. Le manque de transport des personnes handicape l'avenir même du pays qu'il obère et met en péril.

En effet, la force d'une nation réside dans la puissance et dans l'activité économique, comment les gens peuvent-ils travailler convenablement et participer à l'essor économique s'ils arrivent déjà fatiguer sur le lieu du travail?

Il est plus qu'urgent d'étudier dans leurs meilleurs temps la faisabilité de mettre en place des moyens de transports durables dans toutes les provinces du pays. Ce faisant des investissements nécessaires devront être mis à la disposition pour la réalisation des réseaux ferroviaires urbains.

En ce qui concerne l'infrastructure routière, le PSC compte mener une politique urgente de réhabilitation et d'entretien de l'infrastructure routière en restaurant l'ensemble du réseau routier existant et prioritaire de manière à le rendre plus opérationnel.

Le PSC considère qu'il est urgent que soit envisagée la construction des routes nationales, ayant pour objectif de relier les différents provinces du pays, en plus des routes d'intérêt provincial et local.

Il en sera de même pour les voies ferrées car la politique menée depuis l'indépendance a abouti à sacrifier ce secteur et pourtant l'un des stables en longévité et en capacité. Le secteur ferroviaire est en pleine délinquescence et en plus, on a jamais construit de nouvelles voies depuis l'indépendance.

Le PSC compte entreprendre dans un premier temps, des actions en profondeur pour réhabiliter ce secteur et le rentabiliser et dans un deuxième temps, avec l'aide de la coopération bilatérale, créer de nouveaux réseaux à travers le pays car, en effet, rester indifférent et résigné face au spectacle de la RDC sans rail en train de sombrer, c'est confirmer les dires de l'explorateur anglais Stanley « le Congo sans rail ne vaut pas un penny ».

A l'instar d'autres analyses et d'autres visions, le PSC souhaite aussi que l'ensemble de notre réseau ferroviaire soit électrifié, modernisé et même dédoublé sur certains tronçons où les impératifs économiques l'exigent, de manière à rendre plus économique et plus rapide la circulation des biens et des personnes.

Sur ce point, le PSC s'engage à mener une politique susceptible de créer un environnement économique et dynamique, capable de mobiliser un investissement financier en accédant au meilleur marché international.

A côté des objectifs hautement prioritaire dans ce secteur des voies et moyens de communication et qui répondent à la situation d'urgence dans laquelle se trouve notre pays, le PSC n'oublie pas les secteurs fluviaux, aériens et maritimes qui méritent aussi d'être dynamisés car leur réhabilitation et développement auront une incidence sur le développement du pays.

3/ 6. LE TOURISME.

En RDC, notre pays, le tourisme est sinistré. Allant de pair avec le désastre économique et l'appauvrissement de larges secteurs de la population. Les différents régimes politiques n'ont pas investi dans le secteur touristique et la guerre, qui a frappé de plein fouet, a fini par démolir les rares infrastructures et à entamer la crédibilité de notre pays à l'étranger. La situation ne s'est en rien améliorée, et dans de nombreux secteurs adjacents et annexes, elle s'est même détériorée.

Aujourd'hui, la RDC est considérée comme un Etat dangeureux et dépourvu des infrastructures touristiques dignes de ce nom et pourtant, notre pays recèle d'énormes potentialités. La désarticulation du tissus touristique ne fait l'ombre d'aucun doute.

Le PSC compte mettre en place une politique de réactivation de l'économie touristique. Ce faisant, il estime qu'il est nécessaire d'organiser une réflexion en profondeur sur cette question de manière à doter notre pays des infrastructures efficientes à cette fin et de mettre en valeur les sites touristiques.

Etant donné la gravité de la situation, le PSC propose l'instauration d'un plan de développement du secteur touristique car, en effet, il constitue non seulement une source des devises et un secteur d'activités pour l'emploi mais aussi un miroir de notre pays.

Le PSC compte initier une politique de mise en valeur de nos sites  touristiques car dans ce domaine le constat est amer et pourtant le pays est mieux loti par la nature. Notre pays est au bas de l'échelle, aucune politque d'investissement dignes de ce nom n'a été consentie et nos ambitions sont réduites à néant ou détournés au profit de quelques uns.

Le tourisme massif est là, plusieurs Etats continent et d'ailleurs bénéficient de ses biens faits et le nier serait suicidaire. Les statistiques de touristes dans le monde va en augmentant. L'urbanisme et l'architecture subissent la loi d'airain du marché de l'économie touristique, le PSC souhaite faire bénéficier notre pays de retombées du tourisme sur l'économie nationale.

En effet, les enjeux sont énormes et son développement aura des effets induits et nécessitera la construction et la réhabilitation des aéroports internationaux et d'infrastructures lourdes susceptibles de dispatcher le flux des touristes (autoroutes, trains, taxis, autobus, etc.).

Ainsi, pour le PSC, un effort substantiel devra être consenti pour redynamiser ce secteur avec des investissemnts dans le domaine hôtelier avec et en partenariat du secteur privé mais avant toute chose, un climat de paix et de sécurité est primordial toute relance de ce secteur.

3/ 7. LA SANTE PUBLIQUE ET L'INFRASTRUCTURE HOSPITALIERE.

Le PSC reste convaincu que la santé est le facteur principal pour assurer la productivité qui conduit à la croissance et au développement socio économique d'un peuple. En effet, à cause de la guerre et d'autres facteurs récurrents, la situation sanitaire du pays s'est considérablement dégradée au cours des dernières années.

Les statistiques des institutions internationales dans ce secteur parlent d'eux-mêmes, le taux de mortalité a atteint des chiffres inquiétants. Le PSC est très préoccupé de la pente déclinante de l'espérance de vie dans notre pays qui est de moins de 50 ans pour les hommes et de 54 ans pour les femmes. Ces résultats, indignes de notre pays, sont insupportables.

Il ne fait pas bon aussi d'être malade en RDC et lorsqu'on entre dans l'hôpital, on n'est pas tout à fait sûr d'en sortir. Sur ce point, c'est vraiment épouvantable. La RDC est l'un des pays au monde où l'on soigne mal les malades et les gens meurent beaucoup et énormément de tant des maladies éradiquées sous d'autres cieux.

Faute d'entretien, les hôpitaux subissent de plein fouet les affres de l'art de la mauvaise foi, que certains n'hésitent pas à considérer comme une forme achevée de la politique et, en RDC, notre pays, cet art a atteint des sommets vertigineux.

En effet, conscients de la précarité dans ce secteur, les dirigeants de l'Etat, les membres de leurs familles et leurs partisans qui gravitent au coeur du pouvoir bénéficient des facilités finansières au détriment des caisses de l'Etat et se font soigner dans les meilleurs hôpitaux à l'étranger et se soucient peu du sort de la majorité peuple.

Dans les hôpitaux, la situation est extrêmement catastrophique. Ils se trouvent dans une condition tragique. Les gens ne sont plus soignés; il n'a plus de médicaments, plus de matériel; les médecins, le personnel soignant sont désespérés.

A l'intérieur du pays, c'est pire encore, toute une population est livrée à elle-même et ne bénéficie d'aucun soin parce que la situation avant et après le conflit fait que les hôpitaux et les dispensaires ne sont pas pourvus en produits pharmaceutiques, l'Etat ne subventionne pas.

Cette situation a pour conséquence, lorsqu'un chirurgien veut opérer un malade, il lui faut une ordonnance dans laquelle, le malade devra ramener les produits anesthésiques, les compresses, les files, les différentes perfusions et durant l'hospitalisation bien entendu, chaque malade amène sa nourriture.

Le PSC estime que l'une des mission prioritaires de l'Etat est d'assurer pour tous le droit à la vie, donc la santé. Ainsi, pour le PSC, l'Etat devra être le garant de la santé publique. Cette mission primordiale selon le PSC devrait être assumé pleinement.

En effet, tous les citoyens sans distinction devraient pouvoir être soignés comme il convient. C'est aussi l'égalité en droit et en dignité dans une République où tout le monde est citoyen à part entière et le PSC estime qu'il est inacceptable que tout un pan important de la population considéré comme des laissés-pour-compte, c'est-à-dire des citoyens entièrement à part.

Eu égard, à la crise économique, sociale et sanitaire qui déchire de plus en  plus un tissu social déjà fragilisé par l'absence de la politique volontariste, de l'abscence de rigueur, de cohérence et de coordination, des gros progrès restent à accomplir dans ce domaine.

Le PSC reste convaincu des défis à relever dans ce secteur. Il nécessitera beaucoup d'investissements, d'efforts et de temps. Mais, il y a urgence. C'est la raison pour laquelle le PSC pense que l'Etat devra dégager des moyens nécessaires pour remettre en état aussi vite que possible les infrastructures hospitalières et les réseaux de soins de proximité, surtout dans les milieux ruraux.

Pour le PSC, la santé publique reste un secteur prioritaire et une tâche urgente et un devoir élémentaire envers notre peuple. Médicament et matériels font défaut à notre pays; mais il y a plus grave, le personnel médicel, malgré son dévouement et sa qualité, n'est plus en mesure d'assurer correctement sa mission. Découragés, sous-payés, voire pas payés du tout, nos médecins, nos infirmières sont souvent contraints à leur corps défendant d'abandonner leur poste pour survivre.

Le PSC s'engage à leur donner les moyens d'exercer normalement leur métier et de soulager les souffrances du personnel comme il en a la vocation. Confiant à leur capacité, leur abnégation, la foi avec laquelle ils accomplissent leur tâche dans des conditons de plus en plus précaire, le PSC pense faire en sorte que le système redevienne équitable, ouvert à tous, sans distinction d'origine ou de fortune, et prodigue des soins les plus élémentaires à notre peuple.

Le PSC estime que la vie est sacrée et elle est notre bien le plus précieux et en conséquence mériterait mieux que les efforts nécessaires y soient consacrés pour la préserver. Sauver les vies c'est déjà construire l'avenir, le PSC estime qu'au moment où les épidémies terribles affectent l'ensemble de notre continent, la remise ne marche du système de santé publique revêt une importance nouvelle.

Le PSC pense lui redonner toute sa place dans l'organisation de la société. En amont des soins aux malades, la Santé publique aura également pour mission d'informer les population des risques qu'elles courent, puis de les former pour s'en protéger. Le sida fait partie de ces menaces. Chaque citoyen devra avoir conscience des danger de transmission et des moyens de l'éviter. L'enjeu est d'importance car, pour le PSC la maladie et la mort ne sont pas des fatalités.

3/ 8. L'HABITAT ET URBANISME.

La crise à laquelle notre pays est le plus directement confrontée est sans aucun doute celle du logement et de l'habitat. Il s'agit d'un secteur de la vie nationale qui n'a jamais été la préoccupation des politiques gouvernementales. Le peuple est abandonné à lui-même et ne sait à qui se tourner pour faire état de ses difficultés.

Loin des contraintes abstraites des budgets de l'Etat, l'autorité publique n'a jamais élaboré des plans ni engagé des réflexions pour répondre à une demande très forte et concrète: l'application des droits proclamés.

Quoi de plus fondamentale, en effet, que le droit au logement, à un habitat décent et un cadre de vie digne pour notre peuple? Ce qui a manqué c'est la politique volontariste, la vivacité et l'imagination de créer des projets susceptibles de donner un contenu à ce droit.

Le PSC est convaincu que seul l'Etat en tant qui puissance publique peut seul prendre en charge la responsabilité de mettre des politique adéquates dans le domaine de l'habitat, de la distribution des espaces susceptibles d'améliorer l'urbanisme et qui pourront mettre fin à la carence des logements et aux constructions anarchiques et la résorption des bidonvilles que constituent maintenant l'ensemble des centres urbains de notre pays à commencer par la capitale où le besoin est alarmant.

Le PSC constate qu'il y a un mal social, les populations urbaines vivent dans des conditions particulièrement difficiles faites d'une insalubrité criante. Il s'engage à participer à l'elaboration des programmes d'urbanisme, de construction, de rénovation.

Le PSC est convaincu que dans ce secteur « un autre monde est possible », et avec de la volonté politique, il doit s'en dégager des projets et des réalisations directement accessibles aux populations.

Dans cet élan, le PSC estime que plusieurs voies restent à explorer, notamment la collaboration avec le partenariat du secteur privé afin de mettre en place la politique de doter notre pays du logement social.

Ainsi, pour promouvoir le bien-être social des populations, le PSC propose d'entreprendre une grande politique des constructions de logements adaptés à notre environnement et notre climat car il est inacceptable que depuis l'indépendance les timides politiques amorcées dans le cadre de l'office national du logement n'ont pas été poursuivies et dans ce secteur, rien de grand et de permanent n' a été accompli sur le plan national.

Pour le PSC, des initiatives d'amélioration de l'habitat seront initiées et le partenariat avec la coopération internationale avec les pays nordiques par exemple serait utile dans le domaine de l'usage efficient des maisons en bois qui ont déjà fait leur sous d'autres cieux.

Ce faisant, le PSC considère que ce secteur est susceptible de générer dans le domaine forectier de petites industries locales capables de combler un grand déficit que le pays a accumulé dans la politique de l'habitat.

A cet égard, il estime que cette politique demeurerait inefficace si on élabore pas des stratégies de créer, parce qu'elle n'existe plus, des organismes de crédit à l'habitat, à l'acquisition des maisons individuelles et la redéfinition de la politique de la ville et la réhabilitation des centres urbains et des centres ruraux à travers le pays de manière à leur doter des équipement modernes et des infrastructures susceptibles d'améliorer leur cadre de vie.

3/ 9. POSTES ET TELECOMMUNICATIONS.

Le PSC entend mettre dans ce secteur tout en oeuvre pour obtenir la modernisation des Postes et Télecommunications de façon à permetttre notre peuple de jouir des bienfaits de ce secteur et de faire en sorte qu'il puisse être aussi bénéficiaire de meilleurs services.

Ainsi, pour le PSC, la poste devra être un service public de proximité et pour devenir efficace, il faudrait doter le pays des bureaux de poste performants et réhabiliter leurs missions en tant qu'établissement financier.

3/ 10. L'EDUCATION NATIONAL ET RECHERCHE SCIENTIFIQUE.

De l'instruction naît la valeur des nations, le PSC estime que l'école lorsqu'elle forme bien permet au pays d'accéder aux bienfaits de la science et des techniques qui jouent le rôle principal pour le développement.

Ainsi, pour donner à tous les jeunes la même devant la vie, le PSC entend orienter l'action de l'Etat par des mesures appropriées: la mise en oeuvre des moyens pour rendre l'enseignement primaire gratuit et obligatoire; mener périodiquement des études de programmatioin de construction des écoles et la réhabilitation de celles détruites par des années de guerre.

Dans ce secteur plus que prioritaire mais vital pour l'avenir de la nation, au delà de la réhabilitation et de la dotation des infrastructures, c'est toute une conception du système éducatif qui est cause: s'agit-il de former des citoyens en tant qu'acteurs du devenir national et de se prendre en charge ou de bataillons et des brigades de sans emplois qui sortent de leur formation déboussolés, « sans savoir ce qu'il faut faire ni par où commencer » si ce n'est se débrouiller dans le secteur informel et songer à émigrer vers d'autres paradis supposés plus cléments.

En effet, ce sont les jeunes qui sont les plus sacrifiés car les différents régimes qui se sont succédé depuis l'indépendance, surtout la deuxième république ont déçu les espoirs et la désillusion est cruelle. Privés de bonnes écoles, d'une bonne formation et d'emplois au terme de leurs études, les jeunes de notre pays sont emmenés à la résignation car des programmes et les objectifs de formation poursuivis n'étaient pas limpides.

Quelle perspective leur offre-t-on? Aucune. Après avoir vu leurs rêves et leurs espoirs confisqués, les différents régimes les ont laissés en proie à tous les doutes, par conséquent à tous les excès. La jeunesse congolaise est à bout de souffle. Son avenir est devenu si obscur qu'elle ne sait plus où les différentes politiques l'ont entraînée.

En effet; cette jeunesse si dynamique voit avec désespoir le pays se figer dans une stagnation généralisée qui leur ferme les portes du développement. Les différents dirigeants qui assumé les rênes du pouvoir ont mis notre jeunesse entre parenthèses pour mieux satisfaire leurs appétits insatiables du pouvoir. Les différents slogans politiques condescendants étaient de la poudre aux yeux. D'où son désarroi actuel.

 

Le PSC pense procéder à une recomposition en profondeur du système éducatif en visant à mieux adapter la formation aux objectifs de développement du pays. Aussi, il estime que l'absence d'une politique déterminée en sa faveur au travers des formulations les plus explicites de cette volonté, l'éducation nationale a perdu le sens de ce que l'on peut entendre d'elle.

Et, pourtant, l'éducation nationale figure parmis les fondements de la société et jusqu'à ce jour depuis l'indépendance, l'on a jamais réfléchi profondément sur quel type d'éducation que l'on veut y promouvoir. Les élites au pouvoir sensées y réfléchir n'ont jamais mis l'accent sur les reformes profondes que nécessitent ce secteur vital pour l'avenir de la nation. Et cela pour cause, pour la majorité de dirigeants, leurs enfants sont envoyés à l'étranger pour y suivre des formations pointues et par conséquent, ils n'ont aucun intérêt à reformer le statu quo.

En effet, au delà, c'est toute une éducation qu'il faut reprendre dès l'école  afin d'inculquer aux jeunes congolais les principes éthiques et républicains élémentaires qu'ils seront appelés à respecter plus tard. Il s'agit d'une mesure à long terme qui s'inscrit dans la réforme des programmes scolaires. A la suite des anti valeurs d'un passé reconnaissable, l'on assiste dans notre pays à un effritement de la conscience civique dans la population, en particuliers chez les élites qui doivent pourtant montrer l'exemple.

Pour le PSC, il est essentiel que nos enfants apprenant ce n'est la Républiques, ses règles de fonctionnement, ses vertus cardinales, les principes démocratiques sur les quelles elle repose, faute de quoi ils n'auront aucune raison de la repsecter.

Ce n'est là un exemple. Il est emblématique de l'urgence devant laquelle notre pays est placé: élaborer de nouveaux programmes scolaires et universitaires lucides, raisonables de manière qu'il soit épargné dans l'avenir des grandes catastrophes.

Les instituteurs et les professeurs représentent la base de l'édifice social. Or, l'Etat ne prête ni l'attention ni les soins qu'ils méritent. Mal payés, parfois déconsidérérés, travaillant dans des conditions très difficiles, ils ne parviennent pas à exercer leur mission comme il le faudrait.

Faute de bâtiments et d'enseignants qualfiés en nombre suffisant, les classes sont surpeuplées. Les établissements primaires et secondaire ne sont pas de lieux protégés des soubresauts de la société et pourtant c'est domaine de l'avenir. L'université, elle, manque des moyens et ne peut faire face aux éxigeances légitimes des étudiants, malgré des professeurs de grande qualité. Dans ces conditions, le PSC constate avec amertume que les étudiants les plus douées des jeunes générations se décrouragent et désespèrent.

Ainsi, pour interdire à jamais ces désolations infrahumaines, pour en conjurer le péril, le PSC tient à échafauder des politiques responsables ayant la capacité d'agir sur le cours des choses et d'être susceptibles de générer un essor nouveau capable de repousser les frontières de l'indigence et de l'érosion sociale progressive.

Le PSC ne tolère pas ce genre de situation. C'est l'avenir même du pays qu'il obère et met en péril. La force d'une Nation réside dans son niveau culturel et intellectuel autant dans sa puissance économique. Le grand dessein que nourrit le PSC pour notre pays passe par une rénovation qualitative de notre secteur éducatif et celui de recherche.

Le PSC entend revaloriser ce secteur et le dottant des moyens nécessaires, en commençant par le paiement régulier des salaires décents des enseignants afin de leur permettre d'assurer leurs fonctions sociales avec dignité et fierté pour redevenir un modèle pour les enfants. La qualité de l'enseignement préoccupe au plus haut point le PSC et ainsi, il estime que dans ce secteur rien ne serait laisser il faudra un vaste programme de remise en ordre et de rénovation de notre éducation nationale.

Le PSC accorde une importance majeure à la réussite de ce programme. Car l'éducation et la recherche ne sont pas seulement la transmission du savoir et des outils de la connaissance. L'éducation est aussi l'art de révéler à l'être humain toutes ses qualités virtuelles et le goût d'agir.

Ainsi, pour le secteur de la recherche scientifique, le PSC entend permettre aux universités, institutions scientifiques et techniques du pays de se doter des moyens et matériels nécessaires et laboratoires utiles à leur action. Le PSC encouragera la recherche dans tous les domaines ainsi les politques de partenariat avec la coopération internationale.

De même que l'économie est destinée à mettre au jour les potentialités de la richesse nationale, de même l'éducation est appelée à permettre aux jeunes intelligences de notre pays de s'épanouir comme elles le méritent. En ce sens, pour le PSC, l'école et l'université restent des instruments de première importance pour le développement de notre pays.

Michel KINUA MBULUKU
Secrétaire général

Albert KABONGO
Secrétaire général adjoint